Que reste-t-il donc de celle qu'on surnommait la Perle des Antilles ? Destination très touristique dans les années 50 à 70, Haïti a depuis largement perdu ses crédits de destination attractive au bénéfice de ses voisines, la République dominicaine ou encore Cuba.
La descente aux enfers a été déclenchée par plusieurs facteurs. Le climat, comme le positionnement géographique en font partie. Haïti, ce pays des Grandes Antilles dont la capitale est Port-au-Prince, jouit d'un climat tropical, agrémenté d'une saison des ouragans de juin à novembre. Parfois très meurtrière comme en témoigne l'ouragan Jeanne qui avait littéralement dévasté le pays en septembre 2004, entraînant quelque 1160 morts et plus encore de disparus.
Située entre deux plaques tectoniques, l'île se trouve aussi dans une zone sismique particulièrement active : tout le monde a encore en mémoire les images du ravage causé par le séisme de janvier 2010, le plus gros à ce jour : la capitale Port-au-Prince, à l'image des villes voisines de Geisser (environ 25 000 habitants) et de Carrefour (334 000 habitants) à l'ouest de Port-au-Prince ou encore Léogane ont été particulièrement ravagées et les travaux de reconstruction sont en cours. Au total, on dénombrait près de 200 000 morts et des milliers de sans-foyers. Une épidémie de choléra, dont l'OMS constatait encore en juin 2011 l'apparition de nouveaux cas, s'est ensuite déclenchée, augmentant de plus de 5400 personnes le nombre de décès dans l'île.
Ces catastrophes naturelles à répétition s'ajoutent aussi à un climat politique particulièrement instable : après une occupation militaire américaine au début du XXe siècle, Haïti est ensuite laissée aux clans et aux factions avant de passer sous la coupe du pouvoir dictatorial de François Duvalier en 1957 : un régime de terreur qui fera 30 000 victimes et déclenchera une véritable fuite des cerveaux. Le mouvement se poursuivra sous la présidence de Jean-Claude Duvalier, le fils du précédent jusqu'en 1986 puis ce sera une succession de coups d'états militaires qui laisseront le pays exsangue et dans un état d'anarchie totale.
Aujourd'hui, Haïti vient d'élire son nouveau président, Michel Martelly et le pays est à nouveau en recherche d'espoirs. Mais l'insécurité règne dans ce pays où ses habitants francophones sont à prendre avec des pincettes. L'absence d'infrastructures touristiques de qualité, ou parfois même d'infrastructures tout simplement, ne facilite pas l'accueil de nombreux touristes.
L'île bénéficie pourtant de nombreuses aides, et pas seulement internationales : la Fondation pour le développement du tourisme alternatif en Haïti, une structure domestique, travaille ainsi sur des projets de développement de tourisme alternatif en Haïti. Malheureusement, le pays continue encore aujourd'hui à tirer les conséquences désastreuses du séisme de 2010. Un terrible gâchis pour une île qui présente pourtant un certain nombre d'atouts : même si ses plages ne sont pas aussi belles que celles de ses voisines de la République dominicaine ou de Cuba, Haïti possède de jolis sites ainsi que de très beaux villages de pêcheurs. L'île de la Gonâve, qui ne dispose malheureusement pas d'infrastructures touristiques, peut ainsi s'enorgueillir de très beaux fonds marins.
Dans un pays où la déforestation a également fait des ravages, certaines régions à l'image par exemple du Pic de la Selle, qui culmine à 2680 mètres, offre encore quelques forêts originelles. La capitale, aujourd'hui en reconstruction de Port-au-Prince, séduit aussi par son dynamisme et sa foule fourmillante. En temps normal, un pays qui mérite très certainement le détour.
Située entre deux plaques tectoniques, l'île se trouve aussi dans une zone sismique particulièrement active : tout le monde a encore en mémoire les images du ravage causé par le séisme de janvier 2010, le plus gros à ce jour : la capitale Port-au-Prince, à l'image des villes voisines de Geisser (environ 25 000 habitants) et de Carrefour (334 000 habitants) à l'ouest de Port-au-Prince ou encore Léogane ont été particulièrement ravagées et les travaux de reconstruction sont en cours. Au total, on dénombrait près de 200 000 morts et des milliers de sans-foyers. Une épidémie de choléra, dont l'OMS constatait encore en juin 2011 l'apparition de nouveaux cas, s'est ensuite déclenchée, augmentant de plus de 5400 personnes le nombre de décès dans l'île.
Ces catastrophes naturelles à répétition s'ajoutent aussi à un climat politique particulièrement instable : après une occupation militaire américaine au début du XXe siècle, Haïti est ensuite laissée aux clans et aux factions avant de passer sous la coupe du pouvoir dictatorial de François Duvalier en 1957 : un régime de terreur qui fera 30 000 victimes et déclenchera une véritable fuite des cerveaux. Le mouvement se poursuivra sous la présidence de Jean-Claude Duvalier, le fils du précédent jusqu'en 1986 puis ce sera une succession de coups d'états militaires qui laisseront le pays exsangue et dans un état d'anarchie totale.
Aujourd'hui, Haïti vient d'élire son nouveau président, Michel Martelly et le pays est à nouveau en recherche d'espoirs. Mais l'insécurité règne dans ce pays où ses habitants francophones sont à prendre avec des pincettes. L'absence d'infrastructures touristiques de qualité, ou parfois même d'infrastructures tout simplement, ne facilite pas l'accueil de nombreux touristes.
L'île bénéficie pourtant de nombreuses aides, et pas seulement internationales : la Fondation pour le développement du tourisme alternatif en Haïti, une structure domestique, travaille ainsi sur des projets de développement de tourisme alternatif en Haïti. Malheureusement, le pays continue encore aujourd'hui à tirer les conséquences désastreuses du séisme de 2010. Un terrible gâchis pour une île qui présente pourtant un certain nombre d'atouts : même si ses plages ne sont pas aussi belles que celles de ses voisines de la République dominicaine ou de Cuba, Haïti possède de jolis sites ainsi que de très beaux villages de pêcheurs. L'île de la Gonâve, qui ne dispose malheureusement pas d'infrastructures touristiques, peut ainsi s'enorgueillir de très beaux fonds marins.
Dans un pays où la déforestation a également fait des ravages, certaines régions à l'image par exemple du Pic de la Selle, qui culmine à 2680 mètres, offre encore quelques forêts originelles. La capitale, aujourd'hui en reconstruction de Port-au-Prince, séduit aussi par son dynamisme et sa foule fourmillante. En temps normal, un pays qui mérite très certainement le détour.
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Que visiter à Haiti
Petite sœur touristique de la république dominicaine, Haïti dispose néanmoins d'un certain nombre d'attractions. Elle peut ainsi s'enorgueillir de posséder la plus grande forteresse des Antilles, la citadelle Laferrière qui s'élève à 900 mètres de hauteur. Lors de vos vacances en Haïti, vous pourrez aussi vous rendre à Labadie, une plage privée où les bateaux du croisiériste américain Royal Caribbean accostent lors de leurs escales haïtiennes. L'île de la Tortue, au nord, présente ce double avantage de posséder de belles plages et des vestiges du passé en provenance tout droit de l'histoire des pirates, des corsaires et flibustiers.
Découvrez Haiti en images
« Haïti concentre un très grand nombre de produits en provenance des Caraïbes et vous serez immanquablement tentés d'en profiter. Vous pourrez ainsi ramener de vos vacances des bougies artisanales ainsi que leurs supports de même qu'un t-shirt aux couleurs tropicales sans oublier de très jolis porte-monnaie ou des pièces de joaillerie de facture locale. »
Art et culture à Haiti
Le vaudou est profondément ancré dans la culture haïtienne. Cette croyance provient en réalité de l'ancien royaume de Dahomey en Afrique dont il s'exporta en Amérique puis dans la Caraïbe à l'époque de l'esclavage noir. Le vaudou a d'ailleurs fortement marqué l'histoire d'Haïti à différentes périodes de son histoire : le président François Duvalier, surnommé Papa Doc au pouvoir entre 1957 et 1971, utilisait beaucoup cette croyance pour intimider son peuple et le forcer à l'obéissance. Le vaudou est d'ailleurs présent dans de nombreuses formes d'art haïtien. Le carnaval reste aussi l'un des événements marqués par cette culture : celui de Jacmel, par exemple, une petite ville située dans l'est du pays.
Spécialités gastronomiques à Haiti
Si vous vous rendez à Haïti, vous découvrirez une gastronomie créole, synthèse de l'occupation des colons venus d'Europe et des esclaves africains : la cuisine y est épicée, pimentée. Les plats sont assaisonnés de rhum et de sucre. Parmi les plats traditionnels qui vous seront servis, il y a notamment le court-bouillon de poisson à la créole, la marinade de dinde, les acras, le poulet créole aux épices etc…Les plats de résistance sont souvent accompagnés de riz et d'haricots rouges. Côté boissons, on privilégiera les jus de fruits : l'ananas mais aussi la papaye, la mangue, la goyave mais aussi la carambole.